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{"bf_titre":"Prolongation de 9 mois du projet de recherche EFEO-AFD \u00ab Gouvernance et ma\u00eetrise des ressources en eau de Ph\u01b0\u1edbc H\u00f2a \u00bb (avril-d\u00e9cembre 2018)","bf_auteur":"Olivier Tessier - EFEO, centre de H\u00f4 Chi Minh ville (olivier.tessier@efeo.net)","bf_coauteur":"Mme. Huynh Thi Phuong Linh \u2013 EFEO, centre de H\u00f4 Chi Minh ville, (huynhtplinh@gmail.com)","bf_contributeurs":"Emmanuel Pannier \u2013 IRD, laboratoire PADOC (manuelpannier@yahoo.fr) Pascal Bourdeaux - \u00c9cole Pratique des Hautes Etudes, (pascalbourdeaux@yahoo.fr) M. Le Thanh Sang, directeur de l\u2019Institut des Sciences Sociales du Sud \u2013 Acad\u00e9mie des Sciences Sociales du V","checkboxListeDefis":"dev","checkboxListeGeographique":"ASE","bf_terrain":"Projet d\u2019utilisation des ressources en eau de Ph\u01b0\u1edbc-H\u00f2a, bassin de \u0110\u1ed3ng-Nai - ","bf_systeme":"Deux p\u00e9rim\u00e8tres irrigu\u00e9s, principalement en gravitaire (T\u00e2n-Bi\u00ean : 6.407 ha couvrant 5 communes et 19 hameaux ; \u0110\u1ee9c H\u00f2a : 10.181 ha pour 11 communes et 41 hameaux) mis en eau progressivement \u00e0 partir de 2014.","bf_problematique":"1.

Le bassin \u0110\u1ed3ng-Nai

\r\nLe projet Ph\u01b0\u1edbc-H\u00f2a, cofinanc\u00e9 par le Minist\u00e8re de l\u2019agriculture et du d\u00e9veloppement rural (MARD), l\u2019AFD et la BAsD, est un ambitieux programme de gestion globale des ressources en eau (usages agricole, domestique et industrielle) dans le bassin \u0110\u1ed3ng-Nai qui combine construction d\u2019infrastructures lourdes, accompagnement technique et institutionnel, et renforcement des capacit\u00e9s des acteurs dans le domaine de la gouvernance de l\u2019eau (cf. Projet Phuoc Hoa figure n\u00b01 : Le bassin \u0110\u1ed3ng-Nai). L\u2019enjeu central est de promouvoir un usage raisonn\u00e9 et durable de la ressource afin de garantir une distribution d\u2019eau suffisante dans les nouvelles zones irrigu\u00e9es cr\u00e9\u00e9es, de satisfaire des besoins domestiques et industriels en constante augmentation et de contr\u00f4ler les intrusions salines par des l\u00e2ch\u00e9s d\u2019eau dans les rivi\u00e8res S\u00e0i-G\u00f2n et V\u00e0m-C\u1ecf-\u0110\u00f4ng (cf. Figure n\u00b02 : Le complexe D\u1ea7u-Ti\u1ebfng \u2013 Ph\u01b0\u1edbc-H\u00f2a) \r\nQuelques chiffres permettent de prendre la mesure de l\u2019enjeu central que repr\u00e9sente la bonne gouvernance de l\u2019eau dans le bassin \u0110\u1ed3ng-Nai, le 3\u00e8me plus grand du pays mais le premier par son poids socio-\u00e9conomique : \r\n-\t11 villes et provinces.\r\n-\tSurface naturelle : 49.600 km2 (15% de la surface du pays).\r\n-\tPopulation en 2015 : 19 millions (21% de la population du pays)\r\n-\tPopulation urbaine : 52% \r\n-\tPopulation rurale : 48%\r\n-\tRythme d\u2019urbanisation et d\u2019industrialisation le plus \u00e9lev\u00e9 du pays.\r\n-\tContribution \u00e0 hauteur de 48% \u00e0 l\u2019\u00e9conomie nationale \r\nDu point de vue de la ma\u00eetrise de l\u2019eau, on peut retenir 3 caract\u00e9ristiques majeures. En premier lieu, le bassin versant aval de la rivi\u00e8re S\u00e0i-G\u00f2n connait des \u00e9pisodes d\u2019inondation r\u00e9currents. Pour pr\u00e9venir ce risque, l\u2019AFD a d\u00e9velopp\u00e9 de 2006 \u00e0 2012 un projet d\u2019am\u00e9nagement le long de berges de la rivi\u00e8re Saigon et des principaux canaux reli\u00e9s : digues construites dans les provinces de B\u00ecnh-D\u01b0\u01a1ng (rive gauche) et de Ho Chi Minh ville (rive droite) ; installation de vannes pour ma\u00eetriser le d\u00e9bit des eaux ; r\u00e9fection de canaux d\u2019irrigation et du r\u00e9seau routier.\r\nEn second lieu, la demande en eau ne cesse d\u2019augmenter : si la part de l\u2019agriculture irrigu\u00e9 et de l\u2019aquaculture pr\u00e9domine encore largement, les besoins en eau domestique et industrielle s\u2019accroissent de fa\u00e7on exponentielle. \r\nEnfin, les proc\u00e9dures d\u2019arbitrage et de r\u00e9partition de la ressource entre les usages, les usagers et les unit\u00e9s g\u00e9ographiques (amont\/aval) et politico-administratives restent floues et cloisonn\u00e9es. Il n\u2019existe pas de structure efficiente de concertation, de coordination des actions et de prise de d\u00e9cision (politique et technique) du type \u00ab agence ou commission de bassin \u00bb, et ce bien que des projets internationaux aient \u0153uvr\u00e9 pour d\u00e9velopper des mod\u00e8les de Gestion Int\u00e9gr\u00e9e des Ressources en Eau (AFD ; Office International de l\u2019Eau 2009 \u2013 2015).\r\n2.

Projet de recherche EFEO-AFD

\r\nFinanc\u00e9 par l\u2019AFD et mis en \u0153uvre par l\u2019antenne de l\u2019EFEO \u00e0 H\u00f4 Chi Minh Ville, le projet de recherche \u00ab Gouvernance et ma\u00eetrise des ressources en eau de Ph\u01b0\u1edbc H\u00f2a \u00bb a pour objectif d\u2019\u00e9tudier les relations entre les acteurs impliqu\u00e9s dans la gestion des ressources en eau dans les p\u00e9rim\u00e8tres irrigu\u00e9s de \u0110\u1ee9c-H\u00f2a (province de Long-An) et T\u00e2n-Bi\u00ean (province de T\u00e2y-Ninh). Il se structure en quatre axes principaux : \r\na)\t\u00c9tude des savoirs locaux et des pratiques hydrauliques ant\u00e9rieurs \u00e0 la cr\u00e9ation des deux grands p\u00e9rim\u00e8tres irrigu\u00e9s afin d\u2019\u00e9valuer la nature et l\u2019envergure des transformations induites puis d\u2019identifier les capacit\u00e9s d\u2019adaptation et de r\u00e9silience des usagers. \r\nb)\tD\u00e9finition de l\u2019organigramme de l\u2019ensemble des acteurs publics et priv\u00e9s impliqu\u00e9s dans la gestion de l\u2019eau depuis l\u2019entreprise d\u2019\u00c9tat D\u1ea7u Ti\u1ebfng Irrigation Management Company (niveau interprovincial) jusqu\u2019aux usagers (niveau local). Il s\u2019agit d\u2019analyser : i) la nature l\u00e9gale et contractuelle des relations \u00e9tablies entre les diff\u00e9rents acteurs charg\u00e9s de la r\u00e9partition et de la desserte de l\u2019eau ; ii) les processus d\u00e9cisionnels qui ont pr\u00e9sid\u00e9 aux choix en mati\u00e8re d\u2019investissements, d\u2019am\u00e9nagements hydro-agricoles et de gouvernance de la ressource.\r\nc)\tEvolution socio-\u00e9conomique de la r\u00e9gion depuis la conception du projet (2003). On note en effet des changements rapides d\u2019affectation du foncier agricole li\u00e9s notamment au d\u00e9veloppement de l\u2019h\u00e9v\u00e9aculture, \u00e0 l\u2019industrialisation et \u00e0 la rurbanisation. Dans ce contexte, il s\u2019agit d\u2019\u00e9valuer les capacit\u00e9s des diff\u00e9rents groupes d\u2019acteurs \u00e0 anticiper ces \u00e9volutions et \u00e0 les int\u00e9grer dans leurs strat\u00e9gies d\u2019intervention et leurs usages de la ressource\r\nd)\tGouvernance locale de l\u2019eau dans les p\u00e9rim\u00e8tres irrigu\u00e9s de T\u00e2n-Bi\u00ean et \u0110\u1ee9c H\u00f2a : la gestion de l\u2019eau est formellement confi\u00e9e \u00e0 des associations et des groupes d\u2019usagers de l\u2019eau (respectivement WUA et WUG) cr\u00e9\u00e9s par le projet sur la base d\u2019une d\u00e9marche participative (PIM : Participatory Irrigation Management). S\u2019agissant de ce principe central, v\u00e9ritable leitmotiv du projet, l\u2019\u00e9tude des modalit\u00e9s de cr\u00e9ation et de fonctionnement des structures collectives de gestion doit mettre de r\u00e9v\u00e9ler les \u00e9ventuelles distorsions entre, d\u2019un c\u00f4t\u00e9, le mod\u00e8le standard d\u00e9fini et d\u00e9fendu par l\u2019\u00c9tat et les bailleurs de fonds internationaux et, de l\u2019autre, les mod\u00e8les empiriques et pragmatiques observ\u00e9s sur le terrain.\r\nEn filigrane, l\u2019ind\u00e9niable d\u00e9calage entre la situation socio-\u00e9conomique initiale qui a d\u00e9termin\u00e9 la nature et les modalit\u00e9s d\u2019intervention du projet Ph\u01b0\u1edbc-H\u00f2a (\u00e9laboration du cadre d\u2019intervention en 2003) et la situation actuelle pose la question de l\u2019ad\u00e9quation entres les objectifs assign\u00e9s et les attentes des diff\u00e9rents acteurs impliqu\u00e9s dans un contexte de reconfiguration rapide et continuelle des demandes et des usages de l\u2019eau (cf. Figures n\u00b03 & 4 : Evolution de la r\u00e9partition de l\u2019eau entre les diff\u00e9rents usages - 2003-2017). \r\nConcr\u00e8tement, afin de confronter le sch\u00e9ma th\u00e9orique d\u2019intervention \u00e9labor\u00e9 par les concepteurs et les commanditaires du projet aux r\u00e9alit\u00e9s empiriques de sa mise en \u0153uvre sur le terrain, un principe m\u00e9thodologique simple, tout au moins dans sa formulation, est mobilis\u00e9 pour chaque axe de recherche. Il s\u2019agit de \u00ab d\u00e9crire la norme pour mesurer les \u00e9carts \u00bb en croisant deux approches qui sont compl\u00e9mentaires et \u00e0 m\u00eame de s\u2019\u00e9clairer mutuellement, notamment, en r\u00e9v\u00e9lant les contradictions et les aberrations d\u2019une interpr\u00e9tation qui n\u2019aurait \u00e9t\u00e9 fond\u00e9e que sur l\u2019une ou l\u2019autre d\u2019entre elles : i) l\u2019analyse de discours ou le point de vu des acteurs (partir de l\u2019acteur pour d\u00e9couvrir le syst\u00e8me) ; ii) les modalit\u00e9s de recension quantitatives et descriptives pour tenter d\u2019\u00ab objectiver \u00bb le discours. Ce second angle d\u2019observation part de la structure du projet et de ses modalit\u00e9s concr\u00e8tes d\u2019intervention en les consid\u00e9rant comme autant de construits, n\u00e9s de la rencontre entre les int\u00e9r\u00eats particuliers des acteurs et l\u2019imposition par le projet d\u2019un cadre normatif, canal oblig\u00e9 \u00e0 la r\u00e9alisation de leurs aspirations. \r\nD\u2019un point de vue op\u00e9rationnel, l\u2019objectif principal de l\u2019\u00e9tude est d\u2019identifier et d\u2019analyser les d\u00e9terminants d\u2019une bonne gouvernance de la ressource en eau. Concr\u00e8tement, il s\u2019agit de proposer aux pouvoirs publics et aux bailleurs de fonds internationaux des modes de gouvernance r\u00e9alistes et op\u00e9rationnels, compatibles avec l\u2019actuelle organisation technique et politico-administrative et suffisamment souples pour qu\u2019ils puissent s\u2019adapter aux transformations socio-\u00e9conomiques rapides de la r\u00e9gion.\r\n3

Projet EFEO \u2013 Institut des Sciences du Sud (SISS) \u2013 Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)

\r\nEn octobre 2016, nous avons obtenu un financement compl\u00e9mentaire de l\u2019AUF. Ce projet d\u2019une dur\u00e9e 2 ans (2017-2018) g\u00e9r\u00e9 par le SISS, vise \u00e0 financer des actions qui ne sont pas pr\u00e9vues dans le projet EFEO-AFD. \r\nEnqu\u00eates socio-\u00e9conomiques\r\nAfin d\u2019\u00e9valuer l\u2019impact socio-\u00e9conomique des 2 p\u00e9rim\u00e8tres irrigu\u00e9s cr\u00e9\u00e9s par le projet Ph\u01b0\u1edbc-H\u00f2a, il est n\u00e9cessaire de disposer d\u2019une base de r\u00e9f\u00e9rence qui permettra ult\u00e9rieurement de d\u00e9gager par comparaison des tendances significatives. Pour cela, nous avons s\u00e9lectionn\u00e9s dans chaque p\u00e9rim\u00e8tre quatre hameaux situ\u00e9s dans deux communes distinctes (2 hameaux\/commune) qui n\u2019ont encore qu\u2019un acc\u00e8s limit\u00e9 \u00e0 l\u2019eau d\u2019irrigation afin de caract\u00e9riser leur situation au temps \u00ab T \u00bb. \r\nDans chaque hameau, 50 chefs de foyers sont soumis \u00e0 une grille d\u2019enqu\u00eate visant \u00e0 caract\u00e9riser et \u00e0 quantifier la situation socio-\u00e9conomique du foyer : composition de la famille ; productions v\u00e9g\u00e9tales, animales et syst\u00e8mes agraires ; pratiques d\u2019irrigation individuelle (pompage dans la nappe phr\u00e9atique) ; activit\u00e9s non-agricoles ; salariat ; migration \u00e9conomique ; \u00e9valuation des revenus du foyer provenant des diff\u00e9rentes activit\u00e9s agricoles et non agricoles de ses membres. Une seconde partie de l\u2019enqu\u00eate, plus ouverte, est consacr\u00e9e au nouveau p\u00e9rim\u00e8tre irrigu\u00e9 : participation au design des r\u00e9seaux (tertiaires, emplacement des batardeaux de sortie sur les quaternaires) ; projection quant aux \u00e9volutions attendues des syst\u00e8mes de cultures lorsque le foyer aura acc\u00e8s \u00e0 l\u2019eau ; participation aux organisations collectives d\u2019usagers (WUG, WUA) et int\u00e9r\u00eats pressentis ; cr\u00e9ation et financement des canaux quaternaires ; r\u00e9mun\u00e9ration du service de l\u2019eau. Au total se sont donc 400 foyers qui seront enqu\u00eat\u00e9s. \r\nAfin de contextualiser ces donn\u00e9es, une enqu\u00eate est \u00e9galement men\u00e9e aupr\u00e8s des autorit\u00e9s communales et des chefs de hameau afin de dresser un panorama d\u2019ensemble : r\u00e9partition de la population ; structure de la propri\u00e9t\u00e9 fonci\u00e8re (sur la base du cadastre) ; vocation du sol et surfaces agricoles par grandes cultures ; perspectives de d\u00e9veloppement attendues apr\u00e8s la mise en eau du p\u00e9rim\u00e8tre irrigu\u00e9 ; activit\u00e9s non agricoles et industrielles.\r\nLa premi\u00e8re s\u00e9rie d\u2019enqu\u00eates sera conduite dans le courant de la seconde moiti\u00e9 du mois d\u2019octobre par des chercheurs et des \u00e9tudiants du SISS. \r\nVolet formation \r\n- Allocation de terrain pour 2 \u00e9tudiants en master : historique du processus d\u2019am\u00e9nagement hydraulique dans les provinces de T\u00e2y-Ninh et Long-An pendant la p\u00e9riode coloniale et depuis l\u2019ind\u00e9pendance. \r\n- Organisation d\u2019un s\u00e9minaire r\u00e9gional de formation aux \u00ab \u00e9tudes de terrain en sciences sociales \u00bb du 15 au 23 d\u00e9cembre 2017 dont 5 jours d\u2019enqu\u00eate sur le p\u00e9rim\u00e8tre irrigu\u00e9 de \u0110\u1ee9c-H\u00f2a. Ce s\u00e9minaire r\u00e9unira 20 enseignants-chercheurs et doctorants (Vietnam, Laos, Cambodge) et repr\u00e9sentera une nouvelle source de production de donn\u00e9es. \r\n4

Equipe de recherche

\r\n- Equipe pluridisciplinaire : g\u00e9ographie humaine, sociologie, anthropologie et histoire\r\n- Deux permanents : Olivier Tessier (EFEO) et Mme Ph\u01b0\u01a1ng H\u00f9ynh Linh, chercheure vietnamienne sp\u00e9cialiste de la gestion politique et sociale de l\u2019eau dans le delta du M\u00e9kong. \r\n- Une doctorante vietnamienne : th\u00e8se sur les savoirs locaux et les modalit\u00e9s de gestion de l\u2019eau agricole. \r\n- Missions de courte dur\u00e9e : Emmanuel Pannier (IRD) et Pascal Bourdeaux (EPHE) \r\n- Accueil de 5 \u00e9tudiants en master. \r\n","bf_dialogue":"Il serait fastidieux de dresser ici une liste exhaustive de tous les acteurs impliqu\u00e9s dans le projet : nous avons reconstituer un organigramme (cf. Figure n\u00b05 \u2013 Relations entre les acteurs impliqu\u00e9s dans le projet Ph\u01b0\u1edbc-H\u00f2a)\r\nSur cette base, nous avons analys\u00e9 les relations formelles, l\u00e9gales et informelles qui les lient les uns aux autres, sachant que ce travail d\u2019analyse et d\u2019interpr\u00e9tation est toujours en cours. Cette analyse met en \u00e9vidence un certain nombre de carences en termes de communication qui nuisent au bon fonctionnement et \u00e0 la qualit\u00e9 du projet et en ralentissent l\u2019ex\u00e9cution. Ainsi, peu d\u2019informations remontent du terrain vers les d\u00e9cideurs et les gestionnaires des niveaux districts et provinces, notamment parce que les \u00e9chelons politico-administratifs de base, les comit\u00e9s populaires de communes et les chefs de hameaux, sont insuffisamment impliqu\u00e9s dans les interventions techniques et les actions de vulgarisation-mobilisation men\u00e9es sur le territoire qu\u2019ils administrent. De fa\u00e7on plus globale, au vu de la complexit\u00e9 et de l\u2019opacit\u00e9 de l\u2019organigramme des acteurs impliqu\u00e9s, nous avons demand\u00e9 \u00e0 un chercheur s\u00e9nior du \u00ab Center of Water Management and Climate Change \u00bb, M. Nguy\u00ean Hoang Quan, d\u2019\u00e9tablir une radiographie de la chaine de d\u00e9cision qui pr\u00e9side \u00e0 la r\u00e9partition de la ressource entre les diff\u00e9rents usages (agricoles, domestique, industriels, l\u00e2ch\u00e9s d\u2019eau) depuis le barrage de Ph\u01b0\u1edbc-H\u00f2a et le r\u00e9servoir de D\u1ea7u-Ti\u1ebfng jusqu\u2019au niveau des communes. Cette \u00e9tude est en cours (octobre 2017 \u2013 janvier 2018) \r\nAu niveau local, la gestion de l\u2019eau est formellement confi\u00e9e \u00e0 des associations et de groupes d\u2019usagers de l\u2019eau (respectivement WUG et WUA) cr\u00e9\u00e9s par le projet sur la base d\u2019une d\u00e9marche participative (PIM : Participatory Irrigation Management). Pour susciter et encadrer la participation des futurs usagers de l\u2019eau, le programme On-farm and Social Development Program (OSDP) a \u00e9t\u00e9 lanc\u00e9 d\u00e8s le d\u00e9part du projet (cf. Figure n\u00b06 - Projet Ph\u01b0\u1edbc-H\u00f2a : 2 phases OSDP). Il avait pour mission : 1. d\u2019accompagner et de soutenir le processus d\u2019expropriation - relocalisation (perte de logement) associ\u00e9 \u00e0 des compensations financi\u00e8res (perte de terres agricoles) ; 2. de mobiliser les populations locales pour qu\u2019elles participent activement au trac\u00e9 (design) des r\u00e9seaux primaires-secondaires-tertiaires de canaux (PST) ; 3. de d\u00e9l\u00e9guer la gestion locale des syst\u00e8mes aux irrigants organis\u00e9s en WUG et\/ou WUA (cf. Figure n\u00b07 \u2013 Mod\u00e8le OSDP T\u00e2n-Bi\u00ean).\r\n\u00c0 partir de ce cadre th\u00e9orique, nous nous sommes attach\u00e9s \u00e0 d\u00e9crire la mani\u00e8re dont a \u00e9t\u00e9 mis en \u0153uvre concr\u00e8tement la PIM lors des 2 phases de l\u2019OSDP dans les deux p\u00e9rim\u00e8tres \u00e9tudi\u00e9s. Apr\u00e8s avoir constat\u00e9 que les observations de terrain et le discours des acteurs locaux (autorit\u00e9s locales et paysans) dressent un panorama bien diff\u00e9rent du mod\u00e8le normatif d\u00e9fini par les bailleurs de fonds et l\u2019Etat, nous analysons les facteurs qui peuvent expliquer cette dissonance (travail toujours en cours). \u00c0 ce stade de l\u2019\u00e9tude, cette forme de r\u00e9silience semble r\u00e9sulter de la conjonction de contraintes externes impos\u00e9es par le projet (dimension id\u00e9ologique du concept de participation, m\u00e9connaissance de la PIM par ceux cens\u00e9s la mettre en \u0153uvre, incompatibilit\u00e9 entre les actions et le calendrier fix\u00e9s par le projet, etc.) et des pratiques internes de gouvernance de type top-down en vigueur depuis des d\u00e9cennies dans les campagnes et qui sont autant d\u2019habitus de fonctionnement assimil\u00e9s par les autorit\u00e9s et la population qui ne peuvent \u00eatre modifi\u00e9s en profondeur le temps d\u2019un projet.\r\n","bf_interets":"Le projet de recherche dont il est question ici prendra officiellement fin le 31 mars 2018. Notre objectif est de poursuivre nos activit\u00e9s jusqu\u2019au 31 d\u00e9cembre 2018. \u00c0 cela, plusieurs raisons.\r\n1.

Suivi de la cr\u00e9ation des r\u00e9seaux de canaux quaternaires\r\nLa cr\u00e9ation par les usagers de ce dernier niveau d\u2019infrastructure est consid\u00e9r\u00e9e par les bailleurs internationaux et le MARD comme la mat\u00e9rialisation concr\u00e8te du processus participatif et de l\u2019appropriation locale du syst\u00e8me irrigu\u00e9, sachant qu\u2019en l\u2019absence de quaternaires, seules 40 \u00e0 50% des parcelles comprises dans les deux p\u00e9rim\u00e8tres peuvent \u00eatre irrigu\u00e9es. Pour la r\u00e9alisation de cette derni\u00e8re \u00e9tape cruciale, les difficult\u00e9s rencontr\u00e9es ne sont pas tant de nature technique que d\u2019ordre social et financier. En effet, c\u2019est entre les usagers dont les parcelles seront irrigu\u00e9es par un m\u00eame canal, que doivent \u00eatre n\u00e9goci\u00e9s son trac\u00e9 et son financement, \u00e0 l\u2019image des 3 premiers processus de n\u00e9gociation que nous avons suivis sur le terrain : si deux ont abouti \u00e0 la construction d\u2019une section de canal enti\u00e8rement financ\u00e9e et r\u00e9alis\u00e9e par les usagers, le troisi\u00e8me a avort\u00e9 faute d\u2019accord sur le partage des co\u00fbts de construction et sur le d\u00e9dommagement des propri\u00e9taires dont les terres sont c\u00e9d\u00e9es pour le passage du canal (cf. Figure n\u00b08 - Exemple d\u2019une n\u00e9gociation pour la construction d\u2019un canal quaternaire). Ce sont donc autant d\u2019arrangements singuliers qu\u2019il y a de sorties sur les canaux tertiaires qui devront \u00eatre trouv\u00e9s, soit th\u00e9oriquement 516 pour le seul p\u00e9rim\u00e8tre de T\u00e2n-Bi\u00ean ! \r\nLa conduite de cette phase de conciliation individualis\u00e9e nous semble \u00eatre essentielle pour garantir la durabilit\u00e9 du syst\u00e8me consid\u00e9r\u00e9 dans son ensemble. Elle proc\u00e8de pour le coup d\u2019une r\u00e9elle d\u00e9marche participative impliquant les paysans au sein d\u2019un \u00ab Groupe des usagers de l\u2019eau d\u00e9pendant d\u2019un m\u00eame canal quaternaire \u00bb (WUT).\r\nDans ces conditions, il nous semble opportun de suivre et de documenter la diversit\u00e9 des formes que va prendre ce processus d\u2019action collective pour en tirer des enseignements dont l\u2019int\u00e9r\u00eat d\u00e9passe le seul cas des deux p\u00e9rim\u00e8tres \u00e9tudi\u00e9s. Par ailleurs, ce suivi co\u00efncidera avec la mission de la Soci\u00e9t\u00e9 du Canal de Provence (SCP) qui doit faciliter la construction des r\u00e9seaux de canaux quaternaires, acteur avec qui nous \u00e9changeons r\u00e9guli\u00e8rement nos donn\u00e9es et nos analyses. \r\n2.

Suivi de l\u2019\u00e9volution des mod\u00e8les post-OSDP : une logique de gestionnaire

\r\nL\u2019IMC-T\u00e2y-Ninh (Compagnie de gestion et d\u2019exploitation des ouvrages hydraulique de la province) et sa ramification l\u2019IMT-T\u00e2n-Bi\u00ean (\u00c9quipe de gestion et d\u2019exploitation du canal T\u00e2n-Bi\u00ean) ainsi que le CMEI de \u0110\u1ee9c H\u00f2a (Centre de gestion et d\u2019exploitation des ouvrages hydrauliques de \u0110\u1ee9c H\u00f2a) occuperont logiquement une place centrale et strat\u00e9gique dans le dispositif puisque, quel que soi(en)t le(s) mod\u00e8les de gestion locale de l\u2019eau adopt\u00e9(s) dans chacune des deux provinces, ce sont elles qui, dans la pratique, distribueront l\u2019eau et en r\u00e9guleront le d\u00e9bit entre les canaux principaux, primaires et secondaires. Pour ces compagnies hydrauliques, l\u2019efficacit\u00e9 logistique et technique est le principal crit\u00e8re d\u2019\u00e9valuation, si ce n\u2019est le seul, de leur l\u00e9gitimit\u00e9 dans un contexte contraignant o\u00f9 elles doivent trouver un mod\u00e8le \u00e9conomique leur permettant d\u2019atteindre l\u2019\u00e9quilibre financier en combinant les subventions de l\u2019\u00c9tat et le paiement des redevances par les usagers, pour assurer l\u2019entretien des parties du r\u00e9seau qu\u2019elles exploitent et pour financer leur personnel. Sous l\u2019angle de la gestion locale de l\u2019eau, leur pr\u00e9occupation majeure est de d\u00e9terminer avec qui (personne physique ou morale) elles signeront le contrat de desserte en eau et le montant de la r\u00e9mun\u00e9ration du ou de(s) gestionnaire(s). \r\n\u00c0 T\u00e2n-Bi\u00ean, sous couvert des WUA, le fonctionnement \u00ab top-down \u00bb repose sur des aiguadiers contractuels, chacun d\u2019eux \u00e9tant responsable de la desserte en eau sur une portion de canal secondaire et\/ou des canaux tertiaires (cf. Figure n\u00b09 \u2013 Mod\u00e8le IMC province de T\u00e2y Ninh). Ce qui se passe en-dessous de ce niveau de base engageant la responsabilit\u00e9 l\u2019IMC, n\u2019est pas de son ressort : elle se d\u00e9charge du r\u00f4le d\u2019arbitre en cas d\u2019\u00e9ventuel conflit entre les usagers. Si la situation semble plus floue \u00e0 \u0110\u1ee9c-H\u00f2a au vu du nombre pl\u00e9thorique des responsables de WUG qu\u2019il faudrait r\u00e9mun\u00e9rer, la question est \u00e9galement d\u00e9j\u00e0 r\u00e9gl\u00e9e dans la pratique o\u00f9 le syst\u00e8me mis en place depuis de nombreuses ann\u00e9es est similaire \u00e0 celui de la province T\u00e2y-Ninh.\r\nL\u00e0 encore, il nous semble n\u00e9cessaire de suivre l\u2019\u00e9volution des mod\u00e8les de gestion mise en place par l\u2019OSDP afin de confirmer, comme nous le pressentons, que les organisations collectives bas\u00e9es sur la participation active des usagers (WUA et WUG) vont \u00eatre d\u00e9laiss\u00e9es au profit d\u2019un fonctionnement \u00ab top-down \u00bb qui est jug\u00e9 simple et efficient dans les p\u00e9rim\u00e8tres irrigu\u00e9s mitoyens de ceux cr\u00e9\u00e9s par le projet Ph\u01b0\u1edbc H\u00f2a et qui fonctionnent depuis plusieurs dizaines d\u2019ann\u00e9es. (cf. Figure n\u00b010 : Comparaison des mod\u00e8les OSDP et IMC T\u00e2y-Ninh)\r\n3.

Colloque

\r\nL\u2019objectif est l\u2019organisation en d\u00e9cembre 2018 \u00e0 H\u00f4 Chi Minh ville d\u2019une rencontre internationale (atelier d\u2019\u00e9change d\u2019exp\u00e9riences et de propositions) qui cl\u00f4turera le projet de recherche. \r\nNous pr\u00e9senterons \u00e0 cette occasion une synth\u00e8se des r\u00e9sultats de recherche obtenus apr\u00e8s trois ans d\u2019\u00e9tude sur le terrain. Cette restitution s\u2019appuiera sur la projection d\u2019un documentaire consacr\u00e9 \u00e0 la gouvernance de l\u2019eau dans le cadre du projet Ph\u01b0\u1edbc-H\u00f2a, documentaire qui est en cours de montage. Au-del\u00e0 du seul cas du projet Ph\u01b0\u1edbc-H\u00f2a, notre volont\u00e9 est d\u2019inviter des chercheurs et acteurs impliqu\u00e9s dans des projets d\u2019am\u00e9nagement hydro-agricole comparables en termes d\u2019approche participative multiscalaire et men\u00e9s par l\u2019AFD et\/ou l\u2019BAsD, afin qu\u2019ils pr\u00e9sentent leurs propres r\u00e9sultats de recherche et leurs exp\u00e9riences de praticiens du d\u00e9veloppement et de d\u00e9cideurs. L\u2019objet n\u2019est donc pas tant d\u2019organiser une \u00ab grand-messe \u00bb mais d\u2019animer une plateforme de rencontre et d\u2019\u00e9change critique entre des acteurs provenant de la r\u00e9gion Sud-est asiatique continentale (Cambodge, Laos, Birmanie). \r\nIl s\u2019agira, notamment, de questionner d\u2019un point de vue th\u00e9orique et empirique, les concepts de participation paysanne (PIM) et de \u00ab bonne gouvernance \u00bb de l\u2019eau aux diff\u00e9rents niveaux impliqu\u00e9s dans les projets d\u2019am\u00e9nagement hydro-agricole (communes, districts, provinces et bassin versant). Concr\u00e8tement, est-ce que la diversit\u00e9 du statut des acteurs impliqu\u00e9s (public\/priv\u00e9 ; structures techniques ; d\u00e9cideurs ; d\u00e9veloppeurs ; etc.), la variabilit\u00e9 de leurs perceptions et de leurs attentes vis-\u00e0-vis des am\u00e9nagements hydro-agricoles tout comme la singularit\u00e9 de leurs strat\u00e9gies propres, qu\u2019elles soient de nature politique, \u00e9conomique et\/ou sociale, ne rendent pas illusoire la volont\u00e9 d\u2019instaurer \u00e0 court ou moyen terme des modes de fonctionnement raisonn\u00e9s, efficients et durables des p\u00e9rim\u00e8tres irrigu\u00e9s fond\u00e9 sur la participation volontaire des usagers ? Est-ce que la gestion collective du service de l\u2019eau r\u00e9pond \u00e0 une n\u00e9cessit\u00e9 technique et op\u00e9rationnelle (appropriation des r\u00e9seaux, responsabilisation des usagers) ou n\u2019est-elle pas avant tout motiv\u00e9e par des consid\u00e9rations id\u00e9ologiques (gestion d\u00e9mocratique ; \u00e9mergence de la soci\u00e9t\u00e9 civile) ?\r\n","bf_DescTypeActivite":"S\u2019il est encore trop t\u00f4t pour arr\u00eater une liste des institutions et des individus susceptibles de participer \u00e0 ce colloque, l\u2019enjeu sera de constituer une plateforme regroupant des chercheurs, des d\u00e9cideurs, des gestionnaires et des repr\u00e9sentant des bailleurs de fonds intervenant dans des projets d\u2019am\u00e9nagement de p\u00e9rim\u00e8tres irrigu\u00e9s dans la r\u00e9gion. Pour la partie vietnamienne, on peut d\u2019ores et d\u00e9j\u00e0 avancer : \r\n-\tRecherche : l\u2019Institut des Sciences Sociales du Sud, le Centre Asiatique de recherche sur l\u2019Eau (CARE-Rescif : collaboration IRD et Universit\u00e9 Polytechnique de H\u00f4 Chi Minh)\r\n-\tPlanification : l\u2019Institut de planification hydraulique du Sud (SIWRP) ; la Vietnam Academy of Water Ressources (VAWR) et sa branche le \u00ab Centre de gestion participative de l\u2019irrigation \u00bb. \r\n-\tBailleurs de fonds et consultance : l\u2019AFD, la BAsd, l\u2019Entreprise de Conseil en Construction hydraulique (HEC II) ; la Soci\u00e9t\u00e9 du Canal de Provence. \r\nS\u2019agissant du Vietnam, il serait \u00e9galement tr\u00e8s int\u00e9ressant de profiter des exp\u00e9riences et enseignements tir\u00e9s de diff\u00e9rents projets cofinanc\u00e9s par l\u2019AFD et la BAsD : r\u00e9habilitation du casier de Bac Hung Hai ; d\u00e9veloppement des infrastructures hydrauliques dans la province de Son La ; d\u00e9veloppement des infrastructures hydrauliques dans la province Ninh Thuan.\r\nLa volont\u00e9 d\u2019ouverture \u00e0 d\u2019autres pays de la r\u00e9gion pourrait se concr\u00e9tiser par la participation de responsables de projets achev\u00e9s (Cambodge: Water Resources Management Sector Project - AFD-BAsD) ou en cours de r\u00e9alisation (Cambodge : Am\u00e9lioration des rendements agricoles dans les zones rurales - AFD-BAsD ; Birmanie : Irrigated Agriculture Inclusive Development Project - ADB-AFD- Global Environment Facility )\r\n","bf_livrables":"-\tActes du colloque : 2 versions (une publication scientifique classique + synth\u00e8se r\u00e9sum\u00e9e)\r\n-\tUn recueil de propositions et de recommandations sur la PIM","bf_budget":" Pour le financement des activit\u00e9s de l\u2019ann\u00e9e 2018, nous disposons de la troisi\u00e8me et derni\u00e8re tranche de la subvention de l\u2019AFD (17.500 \u20ac, versement pr\u00e9vu le 31 mars) ainsi que de deux lignes budg\u00e9taire du financement de l\u2019AUF fl\u00e9ch\u00e9es pour l\u2019organisation du colloque final (2000 \u20ac) et la publication (3000 \u20ac). \r\n

D\u00e9penses pr\u00e9visionnelles ann\u00e9e 2018

\r\nSalaire de Mme Ph\u01b0\u01a1ng H\u00f9ynh Linh (8 mois x 1000\u20ac)\t8.000 \u20ac\r\nMissions de terrain \t5.000 \u20ac\r\nConsultance de M. Nguy\u00ean Hoang Quan (4 mois x 600 \u20ac)\t2.400 \u20ac\r\nOrganisation du colloque de d\u00e9cembre 2018 \t10.000 \u20ac\r\nPublications finales\t5.000 \u20ac\r\nTotal d\u00e9penses pr\u00e9visionnelles \t30.400 \u20ac\r\nRessources disponibles (AFD + AFD)\t22.500 \u20ac\r\nRessources \u00e0 identifier \t7.900 \u20ac\r\n* Toutes les d\u00e9penses de fonctionnement (mat\u00e9riel de bureau, location des locaux et charges, salaire d\u2019Olivier Tessier), sont prises en charge par l\u2019EFEO. \r\nAfin de mener \u00e0 bien l\u2019ensemble de activit\u00e9s planifi\u00e9es pour l\u2019ann\u00e9e 2018, il nous reste donc \u00e0 identifier 7.900\u20ac, somme qui correspond au co\u00fbt total de la tenue du colloque pr\u00e9vu en d\u00e9cembre 2018 apr\u00e8s soustraction du cofinancement de l\u2019AUF. \r\n\r\n","bf_autre":,"id_typeannonce":"1","id_fiche":"ProlongationDe9MoisDuProjetDeRechercheE2","createur":"Anonyme","categorie_fiche":,"date_creation_fiche":"2017-10-13 15:29:43","statut_fiche":"1","imagebf_image":"ProlongationDe9MoisDuProjetDeRechercheE2_-img_0061.jpg","fichierautreselements":,"fichierautreselements1":,"fichierautreselements2":,"fichierautreselements3":,"date_maj_fiche":"2017-10-13 15:29:44"}