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{"bf_titre":"Quelles pratiques agro-\u00e9cologiques pour une agriculture familiale irrigu\u00e9e et durable en Tunisie centrale\u00a0?","bf_auteur":"Cryst\u00e8le L\u00e9authaud (CIRAD G-eau, crystele.leauthaud@cirad.fr), Nadhira Ben Aissa (INAT, benaissa.nadhira@planet.tn) Aki\u00e7a Bahri (INAT, akica.bahri@gmail.com)","bf_coauteur":,"bf_contributeurs":,"checkboxListeDefis":"dur,dev,ris","checkboxListeGeographique":"MAME","bf_terrain":"Plaine de Kairouan, Tunisie","bf_systeme":"Pompage \u00e0 partir d'une nappe souterraine, dans un contexte de faible pluviom\u00e9trie","bf_problematique":"L\u2019irrigation, \u00e0 la base d\u2019une augmentation importante de la production agricole mondiale, est la plupart du temps associ\u00e9e \u00e0 des techniques conventionnelles d\u2019agriculture (simplification de l\u2019itin\u00e9raire technique, apport total des besoins en eau et nutriments, gestion chimique des ravageurs et des probl\u00e8mes phytosanitaires). L\u2019\u00e9valuation de l\u2019agriculture irrigu\u00e9e se fait souvent par la mesure de la performance avec un ensemble minimal d\u2019indicateurs, comme la production agricole par unit\u00e9 de surface et l\u2019efficience d\u2019utilisation de l\u2019eau. Ce n\u2019est que r\u00e9cemment que la recherche sur l\u2019irrigation a renou\u00e9 avec des approches plus int\u00e9gr\u00e9es mettant le triptyque eau-alimentation-environnement au centre de l\u2019analyse. Dans une telle perspective, la gestion de l\u2019eau peut \u00eatre analys\u00e9e du point de vue des services \u00e9conomiques, sociaux et environnementaux. Ce changement de paradigme \u2013 encore rare lorsque l\u2019on analyse sp\u00e9cifiquement les milieux irrigu\u00e9s \u2013 propose de passer d\u2019un mode d\u2019\u00e9valuation par la limitation des impacts \u00e0 une r\u00e9flexion sur les services rendus par ce milieu. Le continuum sol-plante est con\u00e7u comme une association multi-sp\u00e9cifique, des bior\u00e9acteurs vivants, et non plus seulement le r\u00e9ceptacle des facteurs de production tels que l\u2019eau d\u2019irrigation. Du point de vue environnemental, cette nouvelle perspective invite \u00e0 r\u00e9fl\u00e9chir sur ces milieux en mobilisant les concepts de l\u2019agro\u00e9cologie, qui est ici comprise comme l\u2019application des concepts de l\u2019\u00e9cologie \u00e0 l\u2019agriculture.\r\n\r\nLe terme agro\u00e9cologie existe comme discipline scientifique, concept, pratique agricole ou mouvement politique ou social (Wezel, 2009) et a connu un \u00e9largissement de sa d\u00e9finition conduisant \u00e0 diff\u00e9rentes visions\/d\u00e9finitions du terme. Ici nous adoptons une d\u00e9finition restrictive. L\u2019agro\u00e9cologie est \u00ab\u00a0the application of ecological concepts to agriculture\u00a0\u00bb (close to Bensin, 1928 \u2013 H\u00e9nin, 1967) et les pratiques agro\u00e9cologiques sont \u201cpractices that aim to produce significant amounts of food, which valorise in the best way ecological processes and ecosystem services\u201d (Wezel, 2014). L\u2019agriculteur ne base pas son syst\u00e8me seulement sur l\u2019utilisation de techniques ordinaires, tels que l\u2019utilisation d\u2019intrants chimiques, mais int\u00e8gre des \u00e9l\u00e9ments de gestion de ces parcelles relevant d\u2019une compr\u00e9hension des processus \u00e9cologiques sous-jacents. Ces pratiques, nomm\u00e9es ici comme \u00ab\u00a0innovantes\u00a0\u00bb peuvent \u00eatre bas\u00e9es sur des principes ou techniques anciennes peu \u00e9tudi\u00e9es qui sont revisit\u00e9es et adapt\u00e9es par l\u2019agriculteur ou \u00eatre nouvelles, issues d\u2019exp\u00e9rimentations scientifiques ou paysannes. \r\n\r\nWezel et al. (2014) ont identifi\u00e9 un ensemble de pratiques agro\u00e9cologiques existantes qui contribuent \u00e0 l\u2019am\u00e9lioration de la durabilit\u00e9 d\u2019agro\u00e9cosyst\u00e8mes. Elles se basent sur des processus \u00e9cologiques tels que la fixation biologique de l\u2019azote, la conservation de la biodiversit\u00e9, la s\u00e9questration de carbone, la r\u00e9gulation naturelle des ravageurs, etc. Ces pratiques peuvent avoir exist\u00e9 depuis de nombreuses ann\u00e9es ou avoir \u00e9t\u00e9 d\u00e9velopp\u00e9es plus r\u00e9cemment, et ce dans diff\u00e9rentes r\u00e9gions du monde.\r\nMise \u00e0 part l\u2019agriculture oasienne avec ses cultures \u00e9tag\u00e9es faisant r\u00e9f\u00e9rence comme pratique agro\u00e9cologique, l\u2019agriculture irrigu\u00e9e en Tunisie est souvent per\u00e7ue comme une agriculture intensive et exigeante en intrants chimiques et ressources naturelles (eau, azote), notamment dans les zones de plaines o\u00f9 l\u2019irrigation est fortement d\u00e9velopp\u00e9e. Peu d\u2019\u00e9tudes se sont attach\u00e9es \u00e0 d\u00e9crire les pratiques existantes et \u00e0 \u00e9valuer leur durabilit\u00e9 environnementale. Or une intensification des cycles bio-g\u00e9o-chimiques possiblement li\u00e9es \u00e0 l\u2019irrigation peut \u00eatre l\u2019opportunit\u00e9 d\u2019augmenter les services rendus par ces milieux. Les flux et transformations de l\u2019azote ou les taux de s\u00e9questration en carbone du sol sont par exemple influenc\u00e9s directement (conditions d\u2019humidit\u00e9 du sol) et indirectement (biomasse produite et r\u00e9partition des racines) par l\u2019irrigation. Cette derni\u00e8re agit \u00e9galement sur d\u2019autres facteurs biotiques (cultures et adventices, diversit\u00e9 biologique du sol, cycles biologiques des ravageurs, pr\u00e9dateurs, etc.). L\u2019existence de pratiques agro\u00e9cologiques \u2013 comme l\u2019association d\u2019esp\u00e8ces v\u00e9g\u00e9tales compl\u00e9mentaires combin\u00e9e \u00e0 une gestion sobre des apports d\u2019intrants- pourraient renforcer positivement ces cycles. Parmi la diversit\u00e9 de pratiques agricoles existantes, lesquelles peuvent promouvoir des impacts environnementaux \u2018positifs\u2019 (biodiversit\u00e9, etc.) de l\u2019irrigation sur les processus \u00e9cologiques d\u2019un milieu m\u00e9diterran\u00e9en ? \r\n\r\nL'agriculture irrigu\u00e9e en Tunisie :\r\nBien que ne repr\u00e9sentant qu\u2019environ 10 % du PIB tunisien, l\u2019agriculture est pourvoyeuse d\u2019emplois (17 % de la main d\u2019\u0153uvre), maintient des revenus aux plus pauvres et sert de filet de s\u00e9curit\u00e9 dans les r\u00e9gions les plus d\u00e9favoris\u00e9es de la Tunisie. La politique de soutien au secteur agricole s\u2019est jusqu\u2019\u00e0 maintenant surtout orient\u00e9e vers le d\u00e9veloppement d\u2019une agriculture ouverte au march\u00e9 et comp\u00e9titive, bas\u00e9e sur l\u2019intensification des syst\u00e8mes de production, par une augmentation de l\u2019utilisation des intrants et le d\u00e9veloppement de l\u2019irrigation. Cela s\u2019est traduit par une augmentation de la production alimentaire et des exportations. Cependant, l\u2019agriculture tunisienne se heurte \u00e0 plusieurs contraintes structurelles, comme un acc\u00e8s au foncier agricole marqu\u00e9 par l\u2019in\u00e9galit\u00e9 et l\u2019ins\u00e9curit\u00e9, une stagnation de l\u2019investissement public dans le secteur agricole et une pression importante sur les ressources en eau et sol. Le gouvernement tunisien estime en effet que 75 % des sols du territoire national sont affect\u00e9s par la d\u00e9sertification et la d\u00e9gradation des terres due aux conditions naturelles difficiles et surtout aux modes d\u2019exploitation inappropri\u00e9s. Par ailleurs, chaque ann\u00e9e, 0,4 % des terres cultivables sont d\u00e9grad\u00e9es (de Lattre-Gasquet, 2017). Les sols irrigu\u00e9s risquent des probl\u00e8mes de salinisation suite \u00e0 l'irrigation avec des eaux saum\u00e2tres parfois sans drainage suffisant pour lessiver les sels. Le d\u00e9veloppement important de l'agriculture irrigu\u00e9e \u00e0 partir des nappes surexploit\u00e9es et affect\u00e9es par le sel aboutit aussi \u00e0 la salinisation des sols. Les pertes en terres agricoles caus\u00e9es par la d\u00e9sertification et la d\u00e9gradation, estim\u00e9es \u00e0 plus de 20.000 ha\/an (GTZ, 2010), et les pertes en eau de ruissellement estim\u00e9es \u00e0 500 Mm3\/an engendrent annuellement des cons\u00e9quences importantes sur les rendements agricoles et les disponibilit\u00e9s en eau et entravent s\u00e9rieusement la durabilit\u00e9 de l\u2019activit\u00e9 agricole.\r\n\r\nL\u2019agriculture irrigu\u00e9e en Tunisie ne repr\u00e9sente que 8 % de la SAU, mais contribue \u00e0 environ 20 % de la production agricole, et 37 % du PIB. Elle assure 95 % de la production mara\u00eech\u00e8re, 45 % de la production fruiti\u00e8re et 12 % des produits de l'\u00e9levage (Louhichi, 1999). Sur le plan social, ce secteur est primordial pour l\u2019emploi (Minist\u00e8re de l\u2019Agriculture, 1997). Dans un objectif de mobilisation et d\u2019utilisation rationnelle des ressources en eau, dans un pays o\u00f9 les ressources sont rares (<500 m3\/an\/hab), le Minist\u00e8re de l\u2019agriculture a investi une part importante de son budget dans la gestion de l\u2019eau (Louhichi, 1999). De nombreux efforts ont \u00e9t\u00e9 fournis tant au niveau des p\u00e9rim\u00e8tres publics que priv\u00e9s et \u00e0 l\u2019\u00e9chelle de la parcelle pour augmenter l\u2019efficience d\u2019utilisation de l\u2019eau. Mais, en m\u00eame temps, l\u2019irrigation a favoris\u00e9 la mise en place de syst\u00e8mes de cultures intensifs en intrants agricoles. L\u2019usage des intrants a \u00e9t\u00e9 multipli\u00e9 par 4 en Tunisie depuis les ann\u00e9es 1960, \u00e0 surface agricole \u00e0 peu pr\u00e8s constante. Au-del\u00e0 de l\u2019int\u00e9r\u00eat \u00e9conomique et social de ces cultures \u00e0 haute valeur ajout\u00e9e, se pose la question de leur durabilit\u00e9 environnementale, non seulement en termes de ressources en eau, mais \u00e9galement de ressources sol, et de biodiversit\u00e9. Trouver des solutions pour promouvoir des pratiques plus durables dans les milieux irrigu\u00e9s est un d\u00e9fi majeur en Tunisie o\u00f9 la surexploitation structurelle des ressources naturelles entra\u00eene \u00e9galement une fragilisation des exploitations. L\u2019agriculture irrigu\u00e9e est dynamique, montrant une adaptation rapide des agriculteurs aux \u00e9volutions (march\u00e9, moyens technologiques, etc.). Cependant, l\u2019on conna\u00eet encore peu les choix de mise en place des diff\u00e9rentes pratiques, leurs raisons et leurs impacts environnementaux. Loin de la promotion de \u00ab bonnes pratiques \u00bb par les services de vulgarisation, les pratiques culturales sont en effet diversifi\u00e9es, comme dans le cas de l\u2019agriculture de la plaine de Kairouan. Au sein de cette diversit\u00e9, pouvons-nous identifier des pratiques plus durables, quel est leur domaine de validit\u00e9, et comment pourrait-on les promouvoir ? ","bf_dialogue":"Minist\u00e8re de l'Agriculture, DG Production V\u00e9g\u00e9tale, CRDA Kairouan, CTV de Chebika, GDAs","bf_interets":"Dans un contexte de fragilisation des exploitations agricoles familiales irrigu\u00e9es en Tunisie centrale, du fait d\u2019une pression importante sur les ressources productives naturelles (eau, terre), quelles pratiques plus respectueuses de l\u2019environnement existent ou pourraient \u00eatre mis en place pour contribuer \u00e0 la durabilit\u00e9 tant socio-\u00e9conomique qu\u2019environnementale des territoires irrigu\u00e9s en Tunisie centrale ?\r\nLe projet se focalisera sur trois principaux objectifs\u00a0:\r\n-\tL\u2019identification et la caract\u00e9risation de la diversit\u00e9 des agro\u00e9cosyst\u00e8mes locaux, de leur mode de gestion et des pratiques agricoles associ\u00e9es Quelles sont les principaux probl\u00e8mes \/ contraintes agronomiques, \u00e9cologiques et environnementales auxquels sont confront\u00e9s les agriculteurs irrigants\u00a0? Quelles pratiques sont mises en place\u00a0pour faire face \u00e0 ces probl\u00e8mes ? Au sein de cette diversit\u00e9 de pratiques, existe-il des pratiques plus durables d\u2019un point de vue environnemental que d\u2019autres ? Si oui, pourquoi et comment les agriculteurs les mettent en place ? Peut-on identifier des r\u00e8gles de conception et de gestion agro\u00e9cologiques pour am\u00e9liorer l\u2019efficience des ressources et la r\u00e9silience des agro\u00e9cosyst\u00e8mes\u00a0?\r\n-\tL\u2019\u00e9valuation multicrit\u00e8re des agro\u00e9cosyst\u00e8mes et de leur mode de gestion agricole associ\u00e9s pour \u00e9valuer la diversit\u00e9 des services \u00e9cosyst\u00e9miques rendus (e.g. production de biomasse v\u00e9g\u00e9tale, production agricole, r\u00e9gulation hydrologique, stockage du carbone, cr\u00e9ation d\u2019habitat\u2026), leurs interactions (synergie ou compromis entre services) et leurs impacts environnementaux (eau, azote, biodiversit\u00e9, intrants chimiques, mati\u00e8re organique), selon un gradient d\u2019intensification des syst\u00e8mes ou un gradient environnemental (ex. gradient d\u2019inondabilit\u00e9 ou d\u2019assainissement dans les merjas).\r\n- L\u2019accompagnement des acteurs dans l\u2019am\u00e9lioration de leurs pratiques et de leur diffusion aupr\u00e8s d\u2019agriculteurs et des services de d\u00e9veloppement et de conseil.\r\n\r\nNous souhaitons partir de la caract\u00e9risation de pratiques existantes, mises en place par des agriculteurs, puis avoir une d\u00e9marche visant \u00e0 \u00e9valuer ces pratiques et discuter de moyens d\u2019am\u00e9lioration possibles et de diffusion de ces pratiques. Le travail sera donc r\u00e9solument ascendant (partir de pratiques existantes) et inclusif. \r\n\r\nLe travail se fera \u00e9galement selon une logique de recherche-action, et cherchera \u00e0 inclure\/comprendre les diff\u00e9rents points de vue (agriculteurs, gestionnaires) et instaurer un dialogue avec les diff\u00e9rents acteurs (agriculteurs, gestionnaires et chercheurs).\r\n\r\nLe travail propos\u00e9 se focalisera sur la plaine de Kairouan et sera effectu\u00e9 \u00e0 diff\u00e9rentes \u00e9chelles : parcelle, exploitation agricole, syst\u00e8mes de production, territoire. Situ\u00e9e en Tunisie centrale, cette plaine est \u00e0 vocation agricole, avec des cultures tr\u00e8s vari\u00e9es de mara\u00eechage (pomme de terre, oignon, f\u00e8ves, tomate, piment, past\u00e8que, melon, etc.), d\u2019arboriculture (\u00e0 noyau et \u00e0 p\u00e9pin) et de c\u00e9r\u00e9ales (bl\u00e9, orge, etc.). Le climat dans la plaine de Kairouan est de type semi-aride, caract\u00e9ris\u00e9 par des pr\u00e9cipitations faibles et une forte variabilit\u00e9. Outre les cultures traditionnelles conduites en pluvial, ainsi qu\u2019un \u00e9levage historiquement transhumant, le d\u00e9veloppement de l\u2019agriculture a \u00e9t\u00e9 favoris\u00e9 par un investissement dans l\u2019infrastructure d\u2019irrigation. Les eaux de surface ont \u00e9t\u00e9 mobilis\u00e9es gr\u00e2ce \u00e0 une s\u00e9rie d\u2019am\u00e9nagements hydrauliques (dont trois barrages sur les trois principaux oueds, le Zeroud, le Nebhana et le Merguellil). La principale ressource en eau est cependant d\u2019origine souterraine, mobilis\u00e9e par l\u2019interm\u00e9diaire de forages et de puits de surface. L\u2019agriculture irrigu\u00e9e est tr\u00e8s diversifi\u00e9e dans cette plaine, \u00e0 la fois en types de cultures et pratiques, mais \u00e9galement d\u00fb au nombre important d\u2019agriculteurs (2000 agriculteurs sur 300 km2, Champion 2004). L\u2019agriculture souvent favoris\u00e9e, tant par l\u2019administration (agricole) que par les agriculteurs est l\u2019agriculture irrigu\u00e9e intensive, \u00e0 haute valeur ajout\u00e9e et fortement li\u00e9e au march\u00e9. Cependant, des pratiques moins gourmandes en intrants chimiques ou en ressources en eau - relevant de l\u2019agro\u00e9cologie \u2013 ont \u00e9t\u00e9 observ\u00e9s dans la zone, notamment pour la past\u00e8que (Champion, 2004) et le piment (Bahri, 1982). Des pratiques agroforesti\u00e8res, associant diff\u00e9rentes esp\u00e8ces arboricoles ou alors des cultures intercalaires (mara\u00eechage, c\u00e9r\u00e9ales), sont aussi courantes. Ce terrain se pr\u00eate donc bien \u00e0 des travaux sur la caract\u00e9risation de pratiques locales agro\u00e9cologiques en milieu irrigu\u00e9.\r\n","bf_DescTypeActivite":"Voir le fichier joint.\r\n\r\nEn Tunisie, le projet s\u2019articulera autour d\u2019un travail de th\u00e8se, dont le financement est d\u00e9j\u00e0 obtenu, avec l\u2019appui de ses encadrants, de chercheurs bas\u00e9s en Tunisie et de stagiaires PFE et Masters de l\u2019INAT. D\u2019autres acteurs et experts pourraient \u00eatre associ\u00e9s \u00e0 l\u2019initiative\u00a0: l\u2019IRD (LISAH, Eco&Sols), l\u2019INRAT, des ONG (APAD, ATP), le minist\u00e8re de l\u2019agriculture (DG Agriculture Biologique, DG Production V\u00e9g\u00e9tale, et le CRDA de Kairouan).\r\n","bf_livrables":"-\tTypologie des syst\u00e8mes agricoles\/syst\u00e8mes de culture selon un gradient d\u2019\u00e9cosyst\u00e8mes ou de pratiques\r\n-\tEvaluation de la multifonctionnalit\u00e9 de ces agro\u00e9cosyst\u00e8mes par la mesure d\u2019indicateurs de services \u00e9cosyst\u00e9miques\r\n-\tDescription de la m\u00e9thodologie employ\u00e9e dans les deux sites\r\n-\tM\u00e9moires de fin d\u2019\u00e9tudes et th\u00e8se de doctorat\r\n-\tBase de donn\u00e9es et mod\u00e8le de culture adapt\u00e9 aux syst\u00e8mes de culture \u00e9tudi\u00e9s dans la plaine de Kairouan\r\n","bf_budget":"Tunisie\u00a0:\r\n-\tMissions pendant 3 ans pour un expert junior et un expert s\u00e9nior\u00a0: 10000\u20ac\r\n-\t 6 stagiaires PFE\/Master\u00a0INAT : 6000\u20ac\r\n-\tFrais de d\u00e9placement, de traduction et de fonctionnement sur le terrain\u00a0: 10000\u20ac\r\n-\tAnalyses sol, eau, v\u00e9g\u00e9tation\u00a0: 12000\u20ac\r\n-\tEquipements de mesure\u00a0: 17k\u20ac\r\n-\tAteliers participatifs\u00a0: 7000\u20ac\r\n-\tTemps expertise\u00a0CIRAD : 7000\u20ac\r\n-\tTOTAL\u00a0: 23 k\u20ac\/an\r\nFinancement allocation de recherche, pour une th\u00e8se de l'ED GAIA, d\u00e9j\u00e0 obtenu. L\u2019on pourrait pr\u00e9voir \u00e9galement une bourse doctorale tunisien (INAT) sur l\u2019\u00e9valuation \u00e9conomique et territoriale d\u2019une agriculture \u00e9co-efficiente et multifonctionnelle dans la plaine de Kairouan, \u00e0 partir de la deuxi\u00e8me ann\u00e9e, dans ce cas, pr\u00e9voir 30 k\u20ac suppl\u00e9mentaire.\r\n","bf_autre":"1.\tBahri, A. (1982). Utilisation des eaux et des sols sale\u0301s dans la Valle\u0301e de Kairouan, Tunisie, Dr. Ing. Thesis, INP- Toulouse, France, 102 p + annexes. \r\n2.\tde Lattre-Gasquet, M., Moreau, C., Elloumi, M., & Becher, L. B. (2017). Vers un sc\u00e9nario \u00ab Des usages agro-\u00e9cologiques des terres pour une alimentation diversifi\u00e9e et de qualit\u00e9 et un syst\u00e8me alimentaire territorialis\u00e9 \u00bb en Tunisie en 2050. OCL, 24(3), D306.\r\n3.\tGTZ (2010). Histoire de l\u2019\u00e9volution du domaine \u2018Environnement\u2019 en Tunisie.\r\n4.\tLouhichi, K., Flichman, G., & Comeau, A. (1999). L\u2019am\u00e9lioration de l'efficience de l'irrigation pour une \u00e9conomie d\u2019eau : cas d'un p\u00e9rim\u00e8tre irrigu\u00e9 en Tunisie. Rapport final, plan d\u2019action pour la m\u00e9diterran\u00e9e, Ciheam-Plan Bleu-20\/10\/00, p9.\r\n5.\tMassuel, S., Amichi, F., Ameur, F., Calvez, R., Jenhaoui, Z., Bouarfa, S., ... & Hammani, A. (2017). Considering groundwater use to improve the assessment of groundwater pumping for irrigation in North Africa. Hydrogeology Journal, 1-13.\r\n6.\tChampion J., 2003. Typologie des syst\u00e8mes de culture et gestion de l'eau dans un bassin versant : application \u00e0 la culture de la past\u00e8que dans la plaine de Kairouan (Tunisie centrale) M\u00e9moire d'ing\u00e9nieur ESA Purpan.\r\n7.\tMinist\u00e8re de l\u2019agriculture, IXe plan de d\u00e9veloppement \u00e9conomique et social ( 1997-2001) : le d\u00e9veloppement agricole et les ressources naturelles, juillet 1997.\r\n8.\tUphoff N (2002) Agroecological innovations. Increasing food production with participatory development. Earthsan, London\r\n9.\tWezel, A., Casagrande, M., Celette, F., Vian, J. F., Ferrer, A., & Peign\u00e9, J. (2014). Agroecological practices for sustainable agriculture. A review. Agronomy for sustainable development, 34(1), 1-20.","id_typeannonce":"1","id_fiche":"QuellesPratiquesAgroEcologiquesPourUneAg","createur":"Anonyme","categorie_fiche":,"date_creation_fiche":"2017-10-16 10:16:45","statut_fiche":"1","imagebf_image":"QuellesPratiquesAgroEcologiquesPourUneAg_kairouan.png","fichierautreselements":,"fichierautreselements1":,"fichierautreselements2":,"fichierautreselements3":"","date_maj_fiche":"2017-10-16 10:16:46"}